Les éditions précédentes
L'édition 2023 dans le Voironnais - Chartreuse
La situation géographique et stratégique du massif de la Chartreuse, à la confluence des trois pôles majeurs de Résistance de la région que sont Lyon, Grenoble et le Vercors, en font un lieu stratégique pour le développement de la Résistance.
Devenu Secteur II de l’Isère selon le découpage de l’Armée Secrète, la Chartreuse voit la création de premiers groupes de résistance dès 1941 et des premiers maquis au printemps 1943.
Georges Roche « Coriace » crée en 1941 les groupes Marne 1 et Marne 2 qui sont les premières émanations de résistance organisée du secteur à Saint-Egrève, tandis que Jean Weber et Georges Manusset issus des Compagnons de France composent un groupe installé à la sortie de Voiron qui bascule dans le mouvement Libération en 1941.
Jean Berfini, futur Dax, installe le maquis de la Tençon au printemps 1943 au-dessus de la Cluse de Voreppe. La compagnie Bernard naît également dans le massif de la Chartreuse avant de rejoindre Belledonne.
Lieux emblématiques de l'édition 2023
- Voiron, entre résistance et collaborationnisme
Seule grande ville de la Chartreuse, Voiron est la troisième agglomération de l'Isère après Grenoble et Vienne. Ville à la fois commerçante et industrielle et donc ouvrière, les deux idéologies dominantes y sont l’extrême droite et le radical-socialisme.
Dès l’été 1943, des actions directes sont entreprises par la résistance dans la ville : le restaurant Chauffour, lieu de rencontre des collaborateurs voironnais, Le Petit Voironnais, journal milicien ainsi que le local de la Milice sont les cibles d’attaques à la bombe.
En 1944, l’affaire Jourdan, du nom du chef de la Milice voironnaise, prend une ampleur nationale lorsque 4 lycéens et un surveillant du lycée la Nat assassinent Ernest Jourdan et sa famille, dont sa fille de 15 mois.
La rafle de la Martellière effectuée par la Gestapo à Voiron dans la nuit du 22 au 23 mars 1944, au hameau de la Martellière, conduit à la déportation de 18 personnes dont 16 enfants. Un seul a survécu. La rafle de La Martellière est, avec celle d'Izieu, le 6 avril 1944, et celle de la maison de la Verdière (près de Marseille), le 20 octobre 1943, l'une des trois rafles contre des maisons accueillant des enfants en zone Sud.
- La bataille de Voreppe, une résistance symbolique
Entre la signature de l’Armistice et son entrée en vigueur, du 22 au 25 juin 1940, ont lieu les combats de Voreppe. Ce fait d’arme, l’un des rares glorieux de la déroute de 1940, donnera le sentiment aux Chartroussins d’avoir été invaincus.
Le 31 juillet 1944, un convoi allemand en direction de Lyon est interpellé par des tirs résistants. En représailles, des habitations sont pillées et incendiées, et cinq hommes sont pendus aux arbres de l’actuelle rue des Martyrs.
La ville est décorée de la croix de guerre en 1951.
- Saint-Pierre-de-Chartreuse, du refuge au piège
Au printemps 1943, des réfractaires au STO et près de 150 Juifs sont cachés dans le village avec l’aide du maire, Auguste Villard, qui leur fournit des titres de ravitaillement. Le 1er octobre 1943, 10 gendarmes français et 4 policiers allemands lancent une rafle à l’Hôtel du Grand Som et déportent 18 Juifs. Le même mois, le groupe de l’abbé Pierre, qui s’était retranché dans le chalet du ski-club à la Scia, est attaqué et décide de quitter la Chartreuse pour le Vercors.
Au monastère de la Grande Chartreuse, les pères Chartreux accueillent, dès 1940, plusieurs dizaines de réfugiés puis des réfractaires au STO. Ils acceptent également que des armes soient cachées dans le monastère et transportées par leurs véhicules.
- Pommiers-la-Placette, le maquis palace
Plusieurs familles trouvent refuge dans la commune qui abrite également un Chantier de jeunesse. C’est aussi ici qu’en mars 1943, l’abbé Grouès (« Abbé Pierre ») installe un camp avec André Demirleau. Ce camp est installé aux Grands-Reynauds, dans une cabane, et se nomme Maquis Palace par dérision. Rapidement, le nombre de maquisards dépasse les capacités du camp et il devient urgent de l’encadrer. Des officiers de l’école des cadres d’Uriage montent alors régulièrement en Chartreuse pour former les maquisards. L’objectif de l’Abbé Pierre était ainsi d’apporter une éducation physique et morale aux maquisards, en les formant militairement mais aussi philosophiquement.
En juin 1943, Maquis Palace est attaqué par les Italiens. Le groupe de l’abbé Pierre décide alors de partir, d’abord au col de la Charmette (au camp Hibou Gris) puis au chalet du ski-club de Saint-Pierre-de-Chartreuse. Là-bas, ils sont de nouveau attaqués en octobre 1943 et décident alors de quitter la Chartreuse pour rejoindre le Vercors. Ils connaîtront une fin tragique en janvier 1944 puisqu’ils seront les premiers maquisards à mourir dans le Vercors, à Malleval.
L'édition 2022 dans le Vercors
- Le plateau de Gève - Camp C3
Le camp C3, installé près d’Autrans, est l’un des plus anciens camps du maquis du Vercors. D’abord nomade, il s’établit en juin 1943 au lieu dit « Les Carteaux » non loin de Fontaine-de-Gève. Dirigé par Roméo Sechi, il est composé de 40 hommes, majoritairement des réfractaires au Service du travail obligatoire, qui seront de tous les combats sur le plateau jusqu’à la dispersion du maquis.
- Valchevrière
Valchevrière tient une place à part entière au sein du plan Montagnards, imaginé par Pierre Dalloz, du fait de son belvédère, qualifié de « donjon du château ». Au cours de l’attaque allemande du 21 juillet, le canton de Villard-de-Lans tombe rapidement aux mains de l’ennemi. Le 22, une colonne de 300 allemands se dirige alors vers le belvédère gardé par Abel Chabal et ses hommes, vestige du 6ème BCA démantelé en 1942. Dans un combat à cinq contre un, Chabal et ses hommes se battent héroïquement jusqu’à faire reculer temporairement l’assaillant. Des renforts d’hommes, d’avions et d’artillerie arrivés dans la nuit permettent toutefois aux Allemands de faire tomber les résistants les uns après les autres. Le hameau de Valchevrière, inhabité et déjà partiellement ruiné, est finalement incendié par l’occupant. Celui-ci ne sera pas reconstruit, en mémoire des combats du Vercors.
- Saint-Nizier-du-Moucherotte - Ville médaillée de la Résistance
Avant le terrible assaut du 21 juillet 1944, une première tentative d’incursion dans le massif est menée par les troupes allemandes le 13 juin 1944. Se sentant narguées par le verrouillage du massif et l’immense drapeau français flottant sur Les Trois pucelles au dessus de Saint-Nizier, les troupes allemandes lancent une attaque mais sont stoppées par les maquisards, alors électrisés par la victoire. L’attaque recommence le 15 au petit matin alors que les troupes allemandes, équipées d’armes automatiques lourdes faisant défaut au maquisards, reprennent cette fois-ci rapidement le dessus. Résistant jusqu’à leur dernier souffle, les blessés restés sur place sont froidement achevés et le village incendié. En souvenir de ce sacrifice, une nécropole militaire est érigée à Saint-Nizier le 21 juillet 1946.
- Vassieux-en-Vercors - Commune compagnon de la Libération
Identifié comme terrain d’atterrissage principal des troupes alliées au sein du plan Montagnards, le village drômois de Vassieux-en-Vercors devient rapidement l’un des principaux centres de gravité des maquis du plateau. Hélas, après des parachutages alliés trop peu nombreux, c’est l’aviation ennemie qui assombrit le ciel de Vassieux, d’abord bombardé le 15 juillet 1944. L’aérodrome bâti par la Résistance et les habitants du plateau permet alors l’atterrissage de plusieurs dizaines de planeurs allemands débarquant plus de 400 hommes au cœur même du massif. Alors que la position est rapidement reprise et le maquis dispersé, les troupes allemandes incendient le village (détruit à 97%) et assassinent les 120 maquisards et les 73 habitants survivants avec une infinie cruauté.
Courses d'orientation dans le Vercors
Venez en famille découvrir les deux parcours de courses d’orientations consacrés à l’histoire de la Seconde Guerre mondiale dans le Vercors :
- À Saint-Nizier-du-Moucherotte : parcours dédié à l’histoire du village pendant la Seconde Guerre mondiale.
- À Bois Barbu (Villard-de-Lans) : parcours dédié à l’histoire du Vercors pendant la Seconde Guerre mondiale.
Gratuit à télécharger ici et sur l’application Isère Outdoor.
L'édition 2020-2021 dans le Nord-Isère
Le Nord-Isère s’étend de la région lyonnaise à La Tour-du-Pin. Par sa situation géographique, le territoire est plutôt tourné vers Lyon, berceau des trois grands mouvements de Résistance de la zone sud : Combat, Libération-Sud et Franc-Tireur. Du fait de cette proximité, ces mouvements s’implantent rapidement dans le Nord-Isère.
- Bourgoin-Jallieu
En novembre 1942, 150 Allemands s’installent à Bourgoin et Jallieu (qui seront fusionnées en 1967). L’occupation pèse lourdement sur la population. Mais paradoxalement, elle craint moins les soldats de la Wehrmacht que la Milice française, davantage imprégnée des idées nationales socialistes et qui procède avec zèle à des actions violentes contre la Résistance du secteur 7. Bourgoin-Jallieu devient un haut lieu de Résistance : Ménie « Yvette » et Joseph Fracassetty « Remy », Claude Chary « Cordier » et Marcel Bonnet, habitants de Bourgoin, se réunissent pour la première fois en février 1941 au café des Marronniers pour constituer un premier groupe de Résistance, en lien avec le mouvement Libération-Sud de Lyon. Certains postiers de Bourgoin ou des membres du personnel de la SNCF feront également partis du combat. Les 22 et 23 août 1944 seront des jours décisifs pour la Libération. - Crémieu : l'un des berceaux de la Résistance nord-iséroise.
Marcel Petit « Raoul » est une des figures majeures de l’organisation de la Résistance du Nord-Isère. Agent des PTT, il est mobilisé en 1939 et servira dans l’armée d’Armistice du régime de Vichy. À sa dissolution en 1942, il s’engage dans la Résistance au sein du NAP-PTT créé par le mouvement Combat. Dès lors, il recrute des personnes autour de Crémieu et entre en contact avec les figures de la Résistance de Bourgoin. Raoul intercepte également certaines communications afin de transmettre des informations aux mouvements de la Résistance lyonnaise. Il met aussi en place des maquis cachettes et repère des terrains pour de futurs parachutages. Arrêté en 1943, il reprend contact avec la Résistance à sa libération. Il rejoint ensuite les Forces françaises de l’intérieur où il est nommé capitaine de janvier à mars 1944. Raoul est arrêté une seconde fois le 28 mars 1944 dans la ferme des Thievon, aux abords de Lagnieu dans l’Ain. Incarcéré à la prison de Montluc à Lyon, il est torturé puis déporté en Allemagne. Rapatrié en juillet 1945, il décède en septembre suite aux mauvais traitements qu’il a subis. La Légion d’honneur lui est attribuée à titre posthume en 1960. - Le château de Virieu.
Après s'être distingué pour de nombreux faits d'armes lors de la Première Guerre mondiale,le marquis Xavier de Virieu prend part à la campagne de France en 1940 en tant que chef d’escadron. Il est fait prisonnier avant d’être relâché à cause de son état de santé. À son retour, avec son épouse Marie-Françoise, ils acceptent de camoufler du matériel et des armes dans leur château à Virieu, puis, entre 1942 et 1943, cache deux familles juives. Ils sont dénoncés à l'été 1943 et contraints de quitter le château, avec l’aide des Sœurs de Notre-Dame-de-Sion. Ils se réfugient alors dans l'Ain, puis dans le Trièves, à Chichilianne. De la Libération à 1946, Xavier de Virieu est désigné par le général de Lattre de Tassigny pour diriger la troisième école d’Uriage consacrée à la formation des Forces françaises de l’intérieur. - La Tour-du-Pin
Si certains sont relâchés, treize sont envoyés au camp de Compiègne d’où ils sont déportés jusqu’au camp de Neuengamme le 4 juin. Seules sept personnes reviennent de déportation. Les Juifs sont quant à eux transférés à Drancy avant d’être déportés à Auschwitz-Birkenau d’où aucun ne revient. Le 16 mai 1944, quarante personnes sont prises en otage et transportées à Grenoble en représailles aux opérations menées par des maquisards.
D’abord rattachée au secteur 2 Chartreuse en 1943, la Tour-du-Pin rejoint le secteur 7 en 1944 suite à la réorganisation opérée par Auguste Vistel « Alban ». Le secteur est alors sous le commandement de Marius Recordier « Bastian ».
En 1942 et 1943, des Turripinois bravent les interdictions de Vichy, puis des Allemands, et fêtent le 14 juillet. Le 13 juillet 1943, « Bastian » et son groupe accrochent des drapeaux tricolores au sommet des plus hauts sapins du cimetière de la ville pour qu’ils soient visibles le jour de la fête nationale.Le 10 mai 1944, plusieurs centaines de soldats de la Wehrmacht opèrent une action de répression contre la ville afin de trouver des résistants et des Juifs.
L'édition 2019 dans le Grésivaudan
Les lieux emblématiques
- Le monument du maquisard et la compagnie Stéphane : symbole de la mémoire des maquis du Grésivaudan. Il a été sculpté par Jacques Bertoux, ancien résistant de la compagnie Stéphane et inauguré en 1946.
- La compagnie Bernard, les maquis de Theys et des Sept-Laux : compagnie fondée par Georges Manusset "Bernard" en 1943, elle rejoint Belledonne la même année puis les Sept-Laux l'année suivant, suite à une dénonciation. Elle participe à la Libération en combattant à Vizille puis dans les Hautes-Alpes et en Italie.
- Mimi Mingat-Lerme symbole de la Résistance à Domène : secrétaire de mairie à Domène, "Mimi" produit de faux papiers. Elle accueille des Juifs dans sa maison. Le titre de "Juste parmi les nations" lui est attirbuée le 14 mars 1983.
- Le centre de séjour surveillé de fort-Barraux : le fort devient, en juillet 1940, un centre de séjour surveillé réservé aux "indésirables français". À partir de 1942, des Juifs étrangers y sont internés.
L'édition 2018 dans le Trièves
Le Trièves est une forteresse naturelle qui devient un refuge pour la Résistance à l’été 1943. Les différents « pas », donnant accès au plateau du Vercors, encouragent l’installation de maquis. Lieu de passage de l’axe de communication ferroviaire nord-sud, il s’agit également d’un emplacement militairement stratégique pour surveiller et saboter les circulations ennemies. Malgré la répression menée par les troupes allemandes en juillet 1944, la Résistance fait front jusqu’à l’arrivée des Alliés en août. Avec l’aide des résistants, le secteur est libéré le 20 août, deux jours avant Grenoble.
Les lieux emblématiques
- Le préventorium les Tilleuls - Prélenfrey-du-Gua : fondé en 1936, le préventorium accueille des enfants atteints de la tuberculose. Pendant la guerre, les Gaudi cachent des enfants juifs sous de fausses identités. Au total, une cinquentaine de juifs échappent à l'occupant.
- Le Pas de l'Aiguille - Chichilianne : à l'été 1944, vingt-cinq maquisards chargés de protéger le Pas de l'Aiguille sont attaqués par les Allemands. Ils se réfugient dans une grotte et sont assiégés par les ennemis. Malgré les balles, les dix-huit maquisards restants réussissent à s'enfuir.
- Le monastère de l'Esparron - Le Percy : en 1940, l'établissement est occupé par des garçons se consacrant à l'exploitation forestière dans le cadre des Chantiers de jeunesse. Lors de la fermeture en 1943, le monastère devient un refuge pour la Résistance. Le monastère est incendié par les Allemands en 1944.
- Les maquis - Tréminis : le premier maquis créé par Jean-Claude Rozan en 1943 dit "camp Rozan" est établi aux Fontettes. La même année, le "camp des Théologiens" formé par des étudiants protestants en théologie s'installe à La Sagne. Le maquis installé à Fontettes est attaqué en octobre 1943 après une dénonciation.
L'édition 2017 dans les Chambaran
Si une Résistance intellectuelle débute en 1942 dans les Chambaran, au travers d’actions de tractage puis de renseignement, elle se structure au début de 1943 grâce à l’unification des mouvements de Résistance. Avec l’arrivée des troupes allemandes en Isère en septembre 1943, les opérations de répression s’intensifient et fragilisent les résistants. En réaction, des opérations de commandos sont menées à l’été 1944 par le bataillon de Chambaran, qui achève aux portes de Lyon, la libération de l’Isère avant de poursuivre le combat dans l’armée de Libération.
Les lieux emblématiques
- Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs : lieu de naissance de Rose Valland, figure emblématique de la Résistance civile. Attachée de conservation au Musée du Jeu de Paume à Paris, elle est témoin, dès 1940, du pillage d'oeuvres d'art organisé par les nazis.Nommée capitaine de l'armée française en Allemagne en 1945, elle participe au rapatriement de 60 000 oeuvres dérobés.
- Le château de Murinais : M. Saint Rémy de Pélissier, propriétaire du château, accueille d'anciens de l'Ecole des cadres d'Uriage fermée fin 1942. Une résistance intellectuelle s'organise mais en décembre 1943, le château est attaqué et brûlé par les Allemands.
- Morette : Yves Farge, journaliste au Progrès de Lyon, collabore aux premiers journaux de la Résistance et participe à la création du mouvement Franc-Tireur. C'est à Morette qu'il se réfugie avec pour mission d'unifier la Résistance et de mettre en place un réseau d'opérateurs radio. Il est désigné, en 1944, commissaire de la République pour la région Rhône-Alpes.
- La Forteresse : Yves Farge choisit, en 1943, La Forteresse, petit village perché, comme poste émetteur clandestin vers lequel convergent des informations venues de tout le département.
L'édition 2016 à Grenoble
Les lieux emblématiques
- La Caserne de Bonne, c’est toute une histoire ! Lieu de casernement, occupée successivement par les Italiens puis les Allemands entre 1942 et 1944, son explosion est l’une des actions emblématiques de la Résistance.
- Le 65, avenue Alsace-Lorraine, adresse du café Le Comptoir Lyonnais, devient le point de rencontres des « patriotes » hostiles au régime de Vichy.
- Siège de la Milice française. Créée le 30 janvier 1943, la Milice est le fer de lance de la Collaboration. Son rôle est de réaliser la « Révolution nationale », y compris par le maintien de l’ordre. En son sein, est créée une formation militaire et armée, la Franc Garde, dont le but est de lutter contre les ennemis de Vichy. Elle est installée au 6, place Victor-Hugo.
- Centre de propagande pour la Révolution nationale. Fondée sur la devise « Travail, Famille, Patrie », la Révolution nationale met l’accent sur le retour à une société traditionnelle, patriarcale et hiérarchisée où règne l’ordre moral. Le centre est situé à l’angle de la rue Docteur-Mazet et de la place Victor-HugoNapoléon n’est pas le seul à s’être arrêté à l’Auberge qui porte son nom, c’est aussi QG des Américains à compter du 22 août 1944.
- Sous l’Occupation, le couvent Sainte-Marie d’en Haut, actuel Musée dauphinois, grâce à ses dédales, devient un lieu idéal pour cacher des armes et des documents clandestins.
- Au 42, rue Bizanet vit Isaac Schneersohn, qui fonde, en 1943, un centre de documentation qui donnera naissance au Mémorial de la Shoah à Paris.
- Lieu incontournable pour découvrir l’histoire de la Seconde Guerre en Isère, le Musée de la Résistance et de la Déportation.
- Amis de combat, Paul Vallier et Jean Bocq ont mené des attaques plus audacieuses les unes que les autres et ont aujourd’hui leurs rues côte-à-côte.
- Grenoble obtient en novembre 1944 la distinction de commune Compagnon de la Libération et c’est en cet honneur qu’a été nommée ainsi la grande esplanade parc Paul-Mistral.
L'édition 2015 à Grenoble
Les lieux emblématiques
- Le Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère, 14 rue Hébert
- Le domicile d'Isaac Schneersohn (fondateur du Centre de documentation juive contemporaine), 42 rue Bizanet
- La caserne de Bonne, 48 boulevard Gambetta
- Square des fusillés, cours Berriat
- Esplanade des Communes Compagnons de la Libération, parc Paul-Mistral
- Place de la Résistance